Médecine non conventionnelle
Le terme de médecine non conventionnelle sert à désigner en Occident une grande variété de méthodes de traitement qui ne sont pas fondées sur la méthode expérimentale, une des bases de l'approche scientifique des faits.
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- Par médecine douce, on se réfère fréquemment aux thérapies complémentaires censées... Le terme exact retenu par la Commission européenne est " médecine non - conventionnelle ".... On peut distinguer fréquemment deux groupes de médecines non - conventionnelles.... De nombreuses adresses, un forum et l'annuaire français des Médecins... (source : lesannuaires)
Le terme de médecine non conventionnelle sert à désigner en Occident une grande variété de méthodes de traitement qui ne sont pas fondées sur la méthode expérimentale, une des bases de l'approche scientifique des faits. Elles reposent sur des traditions quelquefois séculaires ou sur des pratiques ayant émergé au XIXe siècle, mais généralement avant l'avènement de la médecine fondée sur les faits (en anglais evidence-based medicine). Les médecines non conventionnelles sont pour cette raison reconnues non scientifiques.
Selon les pays, leurs traditions et leurs législations, elles peuvent être courantes (Danemark, Allemagne, Suisse, Angleterre... ), tolérées (comme en France et certains pays de tradition latine) ou bien être interdites. Elles sont fréquemment préventives, et s'appuient sur la relation de confiance avec le patient, qui exprime une recherche personnelle et la quête d'un cadre de soin qui se situe hors des cadres de référence de la médecine moderne.
Certaines techniques sont utilisées par les médecins ou des auxiliaires médicaux, d'autres par divers praticiens paramédicaux ("praticiens de santé" en Allemagne et en Suisse, sous le contrôle de l'état), et d'autres toujours par des pratiquants dont la qualité de la formation n'est pas soumise à un diplôme d'état et peut difficilement être évaluée, étant basées sur des hypothèses non validées académiquement. Elles se développent en complément ou en alternative de la médecine classique.
Les médecines non conventionnelles ne sont pas reconnues par une partie des scientifiques, en particulier ceux appartenant au mouvement sceptique contemporain.
Complexités sémantiques de l'appellation
Le terme médecine non conventionnelle est le terme retenu par la Commission européenne pour qualifier les médecines alternatives, qui font l'objet d'une reconnaissance progressive en Europe depuis les années 1990.
On utilise aussi les termes de médecine douce, médecine complémentaire, médecine naturelle, médecine alternative, de médecine parallèle ou quelquefois de médecine holistique (puisque certaines prétendent traiter l'humain dans sa globalité).
- Parler de «médecine parallèle» semble signifier qu'il y aurait deux conceptions de la médecine impliquant deux dispositifs de soins fonctionnant indépendamment l'un de l'autre, avec le même degré d'efficience et de scientificité : les patients auraient par conséquent le choix entre deux thérapeutiques qu'ils pourraient soit envisager comme alternatives et concurrentes, soit comme complémentaires l'une de l'autre.
- L'appellation «médecine douce» semble dénoncer les pratiques thérapeutiques reconnues comme agressives de la médecine conventionnelle par opposition à celles que proposent et développent ces autres médecines.
- Par «médecine alternative», on envisage ces pratiques de soins comme substitutives, par conséquent susceptibles de remplacer une démarche thérapeutique classique et conventionnelle.
- Le terme «holistique» indiquerait que la médecine conventionnelle s'attacherait à traiter un organe ou une fonction précise, ce qui est certes le cas des spécialités médicales, mais pas toujours de la médecine généralement.
- Le terme de «médecine complémentaire» par contre privilégie plutôt l'idée d'associer des traitements impliquant peut-être des «philosophies thérapeutiques» différentes mais capables de coopérer dans l'intérêt du malade [1], [2].
Une conception a priori
Selon certains, les médecines non conventionnelles ont pour point commun le fait de partir d'une conception a priori des mécanismes du corps humain et de la maladie. A titre d'exemple,
- les «médecines énergétiques» (
acupuncture, qi gong, shiatsu…) partent du principe qu'on possède un influx vital (prana en indien, ki en japonais ou qi en chinois) et que ce dernier circule de manière harmonieuse, la maladie n'étant qu'une perturbation de cette harmonie qu'il convient de ré-équilibrer. Ces "principes " sont des réalités pour ceux qui travaillent sur l'énergie (voir pratique énergétique), pratiquants de médecines énergétiques ou d'arts martiaux.
- l'
homéopathie est fondée sur des principes selon lesquels : - le mal provient d'un problème inhérent à la personne, le «terrain», et que c'est ce terrain qu'il faut traiter ;
- le traitement se fait selon le principe de similitude : on administre une substance connue provoquer un symptôme pour soigner ledit symptôme ;
- plus un produit est dilué et «dynamisé» (secoué vigoureusement) plus il est actif ;
- l'
ostéopathie part du principe que le trouble provient d'un blocage des structures anatomiques entre elles, d'un mauvais fonctionnement «mécanique» et se base sur 4 principes (la structure gouverne la fonction, la fonction modèle la structure, l'unité du corps, et l'artère est suprême) ; - …
La médecine conventionnelle, fondée sur les faits, applique un traitement du seul fait de son efficacité prouvée (supériorité comparé à la guérison naturelle ainsi qu'à l'effet placebo) et indépendamment de la théorie utilisée pour l'expliquer. Ainsi, on a utilisé l'aspirine et la pénicilline sans savoir par quel mécanisme ces substances soignaient, et lorsque bien même l'explication de leur action changerait par de nouvelles découvertes, cela ne changerait rien à leur efficacité.
En général, le fait qu'une théorie, une conception a priori, soit vraie ou fausse est indépendant du résultat atteint ; on peut expliquer un fait réel par une théorie fausse, et le fait que la théorie soit fausse n'empêche pas le fait d'être vrai. A titre d'exemple, au Moyen Âge, on savait fabriquer du fer et du savon, néenmoins, la théorie qui expliquait les transformations de la matière, l'alchimie, était globalement fausse.
Donc :
- si on prouve que la théorie sous-jacente à une médecine donnée est fausse, cela n'implique pas que les traitements liés à cette médecine soient inefficaces ;
- le fait qu'un traitement soit efficace ne valide pas pour tout autant la théorie, ne valide pas la médecine l'utilisant dans son ensemble ;
- la preuve de l'efficacité doit se faire par comparaison avec la guérison naturelle (et l'effet placebo) sur un nombre suffisant de cas pour qu'on puisse écarter un biais statistique.
Utilisation des médecines non conventionnelles par des médecins
Le serment d'Hippocrate réactualisé indique que le médecin doit respecter «toutes les personnes […] sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions». Ainsi, même s'il n'est pas d'accord avec une médecine non-conventionnelle, un médecin peut particulièrement bien y avoir recours pour respecter les croyances du patient. L'utilisation d'une médecine non-conventionnelle par un médecin, peut-être au sein d'un hôpital, n'est par conséquent pas une forme de validation de la méthode. D'un point de vue pragmatique, tant que la méthode apporte bien-être et réconfort, cela va dans le sens du bien du patient, le médecin y aura par conséquent recours volontiers même s'il est convaincu que l'effet n'est que placebo (la médecine conventionnelle utilise d'ailleurs souvent des placebos). De même, la présence de lieux de prière et d'aumôneries au sein d'un hôpital n'indique pas que le personnel soignant est croyant, mais qu'il respecte la croyance des patients et accepte de mettre en œuvre tout ce qui n'est pas néfaste et apporte du réconfort.
D'autre part, rien n'empêche le médecin lui-même d'adhérer à une médecine non-conventionnelle. Il convient de noter que la pratique de certaines médecines dites douce n'est pas l'apanage du corps médical et peut particulièrement bien être pratiqué par des non-médecins ayant suivis (ou non) une formation paramédicale préalable. Certaines de ces médecines sont désormais règlementées et inscrites au livre de la santé et ce malgré un lobbying médical fort, ou l'abscence de preuves concernant leur efficacité.
Une économie publique ?
Les défenseurs des médecines non-conventionnelles mettent en avant que, facilitant le confort des utilisateurs, elles diminuent le recours aux méthodes conventionnelles, et peuvent par conséquent représenter une diminution des dépenses publiques dans les pays disposant d'une assurance maladie. Certains praticiens ou laboratoires demandent même à ce que les pratiques non-conventionnelles soient remboursées par l'assurance maladie : cela serait une incitation à y recourir, par conséquent génèrerait d'autant plus d'économie.
L'expérience de la Suisse entre 1999 et 2005 semble montrer au contraire que le remboursement de médecines non-conventionnelles ne génère pas d'économie. À l'inverse, le remboursement des médecines complémentaires n'a pas non plus généré de surcoût, elles ne représentaient que 0, 16 % des dépenses de l'assurance obligatoire, mais de nombreuses dépenses étant prises en charge par les patients eux-mêmes ou de plus en plus par les assurances et mutuelles complémentaires (qui remboursent d'autre part les soins qu'elles estiment efficaces). En ce qui concerne les granules homéopathiques en France, on ne peut nier que leur prix est particulièrement bas comparé à celui des médicaments classiques. D'autre part les médecines douces sont des thérapeutiques tournées vers la prévention.
L'impact du remboursement des médecines parallèles reste tout de même complexe à évaluer. En effet, elles détourneraient les patients vers des thérapies dont l'efficacité n'a pas été prouvée, empêchant le diagnostic précoce de maladies par la médecine conventionnelle.
Aspect légal
Selon les pays, les médecines parallèles sont reconnues, interdites, tolérées et même remboursées. Les principaux arguments de discussion sont :
- Tandis que de nombreux médecins s'intéressent à titre personnel à ces techniques ou médecines, on assiste à un manque de procédures bien adaptées à l'introduction ainsi qu'à l'étude des apports des médecines parallèles surtout parce que les approches de santé sont gérées au niveau politique et institutionnel et que l'argent va essentiellement aux laboratoires ainsi qu'aux chercheurs «classiques» — on peut objecter que chaque laboratoire pharmaceutique dit financer ses propres recherches et essais cliniques pour prouver l'efficacité du produit sans l'once d'un financement public, et qu'en France par exemple, la très grande majorité des crédits de la recherche n'est pas publique mais privée (laboratoires pharmaceutiques ou bien associations). Lorsque les techniques ne sont pas néfastes, on pourrait fixer un cadre clair à ces pratiques tant qu'il n'y a pas d'ambiguïté sur le caractère non médical de l'action (pas d'usurpation du titre de médecin). L'utilisation d'une thérapeutique nouvelle doit passer par des essais de validation fréquemment particulièrement encadrés (voir surtout la notion de bioéthique), par conséquent de fait, de nombreux médecins ont été poursuivis en France pour avoir utilisé des thérapeutiques nouvelles n'ayant pas été validées, le cas le plus célèbre étant celui de Mirko Beljanski dont les produits[3] furent pris surtout par François Mitterrand. L'objectif du dispositif actuel par la notion «d'exercice illégal de la médecine» semble être d'écarter toute personne qui s'aventurerait à utiliser des traitements nouveaux sans qu'il en ait été prouvé l'innocuité et l'efficacité. À l'heure actuelle, l'interrogation sur les fondements de nos méthodes de santése déroule en particulier lors de remises en cause induites par des catastrophes, qui peuvent entraîner alors le retrait d'un médicament ou d'un vaccin.
- D'autre part, le médicament est un marché extrêmement vaste et convoité dont les acteurs pensent qu'il n'a rien à gagner à l'émergence de certaines approches et pratiques de santé auprès du public. On peut par conséquent soupçonner les laboratoires pharmaceutiques de faire pression sur les gouvernements pour avoir une législation restrictive. À l'inverse, on peut citer le cas des laboratoires Boiron (France), Heel et DHU Schwabe (Allemagne), grands pourvoyeurs d'emplois en Europe, et qui ont obtenu du gouvernement français que les préparations homéopathiques soient remboursées en 1984[4], puis de l'Union européenne que les mêmes préparations puissent avoir une autorisation de mise sur le marché sans procéder à des essais cliniques[5].
- L'effet placebo et le réconfort qu'apportent, entre autres, ces méthodes (pour certaines ancestrales) ont un certain intérêt, les médecins prescrivant eux-mêmes des placebos. Les promoteurs de certaines médecines non-conventionnelles s'appuient sur cet effet placebo pour prouver que le psychisme est essentiel dans la guérison ; cependant, l'effet placebo peut agir alors même qu'on sait qu'il s'agit d'un effet placebo[6]. Le perfectionnement de l'état de santé de patients ayant recours à ces médecines, même si elle est indiscernable de la guérison naturelle, a conduit en son temps au remboursement de l'homéopathie ainsi qu'à l'acceptation de l'acuponcture et de la sophrologie dans certains hôpitaux, plus récemment à l'acceptation en France de l'ostéopathie.
- Le recours aux médecines parallèles doit être judicieux : le traitement d'une maladie grave et avancée nécessitant une thérapie à technologie peut être retardé par le recours exclusif à une médecine parallèle. Le retard des soins est illustré en France par le procès d'un couple accusé de mauvais traitement sur son enfant : ce dernier est décédé en 2000 de carence alimentaires tandis que sa mère, kinésiologue, alimentait l'enfant au sein mais pratiquait en même temps un régime végétalien[7].
Cependant ces médecines parrallèles répondent à une lacune de la médecine allopathique en terme d'amélioration de la qualité de vie du patient. En effet, la majorité d'entre elles ne prétendent pas se substituer à la médecine allopathique mais interviennent en prophylaxie entre un état de pleine santé et la naissance de troubles dits organiques. Une fois ceux-ci constitués, ces médecines parrallèles peuvent au mieux se poser en adjuvant thérapeutique pour potentialiser la prise en charge allopathique. Il convient de rappeler que ces médecines parrallèles, à l'instar de la médecine allopathique, sont basées sur l'expérimentation et lui sont fréquemment nettement antérieure (médecine chinoise par exemple), en ce sens, aucune d'entre elles (allopathie comprise) ne peut revendiquer une exclusivité scientifique complètement démontrable et par conséquent restent toutes en perpétuelle évolution suivant les progrès de la technique.
- La médecine admise comme «rationnelle» et les médecines parallèles sont probablement complémentaires et non opposées comme on voudrait le faire croire trop fréquemment. Il n'y a aucune raison de ne pas explorer l'ensemble des pistes de la Santé et de s'en tenir seulement à ce qu'on connaît.
La Suisse a décidé, en juillet 1999, d'intégrer à l'essai cinq nouvelles médecines parallèles (après le succès de la chiropratique) dans le remboursement de l'assurance maladie obligatoire : l'homéopathie, la thérapie neurale, la phytothérapie, la médecine anthroposophique et la médecine respectant les traditions chinoise. Après évaluation, ces médecines se sont avérées inefficaces et l'essai a été stoppé en juin 2005[8], [9]. En outre, l'usage de ces médecines ne réduisait pas la consommation des autres médecines. Selon l'ATS — Le temps[10], «il n'a pas été suffisamment prouvé que les cinq méthodes complémentaires satisfaisaient aux critères d'économicité, mais en particulier d'efficacité et de correction selon la loi sur l'assurance maladie (LAMal).»
Médecine douce
On regroupe sous le terme «médecine douce» ou «médecine naturelle» les médecines qui respectent le fonctionnement naturel du corps, par l'emploi de techniques manuelles ou par l'administration de substances «naturelles», non synthétiques.
Les médecines douces et la médecine classique peuvent différer sur l'interprétation des troubles. A titre d'exemple, les médecines douces considèrent les concepts de détoxication/détoxination (les toxines en question ne sont pas forcément spécifiées), tandis que ceux-ci n'ont pas de définition en médecine classique.
On associe fréquemment au champ des médecines douces : les compléments alimentaires, les préparations à base de plantes, la massothérapie, la magnétothérapie, l'ayurveda.
Pertinence des appellations
Parmi les arguments utilisés par les adeptes des médecines douces pour en faire la promotion, on relève souvent :
- le recours à la Nature, la référence au naturel : le fait qu'une substance est naturelle serait un gage de qualité. En effet, c'est juste comparé à un produit chimique de synthèse mais on peut contester que la Nature soit seulement douce : les catastrophes, les champignons vénéneux et les toxines sont naturels. C'est ce manque de nuances à propos des produits d'origine naturelle qui induit quelquefois de graves conséquences. Il faut user de sa raison pour différencier médicament naturel de toxine naturelle. Il en va de même du côté des traitements chimiques «conventionnels». Le fait que de nombreux médicaments sont des molécules extraites des plantes et modifiées chimiquement démontre que la «médecine naturelle» a ses limites car elle ne permet pas un traitement efficace des maladies, la substance active étant, soit diluée parmi les autres composés, quelquefois toxiques, de tout ou partie de la plante, soit ou alors pire à des concentrations non thérapeutiques, autrement dit toxiques, pour entrainer un bénéfice pour le patient.
- la référence à la tradition : il s'agit essentiellement des traditions asiatiques (chinoise, indienne) liées aux philosophies ainsi qu'aux cultures de ces pays et locales (française en France). Certains utilisent le terme «médecine occidentale» pour désigner la médecine conventionnelle, tandis que celle-ci a diverses origines (surtout égyptiennes et arabes, voir Histoire de la médecine) et pas seulement occidentale, et d'autre part, les Japonais et les dignitaires chinois ont beaucoup recours à la «médecine occidentale».
Usage des médecines non conventionnelles en France
Il existe peu de statistiques sur l'usage de ces médecines par la population. Un sondage SOFRES en 1985, CSA en 1988; une enquête chez des personnes hospitalisées en 1993, une étude réalisée par le CREDES en 1997 et les chiffres du rapport de l'OMS en 2002 sur la médecine respectant les traditions sont les points de référence pour cette question[11]. Les résultats sont fluctuants, l'OMS donne un taux de 75% et de 49% dans le même rapport, mais il est le plus souvent avancé que la moitié de la population française a recours à une médecine non conventionnelle et que les femmes sont les plus nombreuses à les utiliser[11].
Liste non exhaustive de médecines non conventionnelles
Voir l'article :
Notes et références
- ↑ Institut national du cancer Portée et enseignement de l'offre et de la demande de soins en médecine non conventionnelle et médecine parallèle
- ↑ Stephen Barret Méfiez-vous des traitements alternatifs
- ↑ Les produits Beljanski sont aujourd'hui enregistrés comme complément alimentaire auprès de la Food and drug administration (FDA) aux États-Unis.
- ↑ Arrêté ministériel du 12 septembre 1984 fixant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux, Journal officiel de la République française du 29 septembre 1984, p. 8 945
- ↑ directive 92/73/CEE du 22 septembre 1992
«considérant que, compte tenu des caractéristiques spécifiques de ces médicaments, telles leur particulièrement faible concentration en théories actifs et la difficulté de leur appliquer la méthodologie statistique conventionnelle relative aux essais cliniques, il apparaît souhaitable de prévoir une procédure d'enregistrement simplifiée spéciale pour les médicaments homéopathiques respectant les traditions, mis sur le marché sans indication thérapeutique et sous une forme pharmaceutique et dans un dosage ne présentant pas de risque pour le patient ; […]
que surtout les États membres possédant une tradition homéopathique doivent pouvoir appliquer des règles spécifiques pour l'évaluation des résultats des essais visant à établir la sécurité et l'efficacité de ces médicaments, à condition de les notifier à la Commission, […]
Article 4 […] Cependant, la preuve de l'effet thérapeutique mentionnée à l'article 28 paragraphe 1 point b) de ladite directive n'est pas requise pour les médicaments homéopathiques» - ↑ À titre d'exemple, les médecins savent que l'aspirine met plusieurs dizaines de minutes avant d'agir, mais éprouvent comme n'importe qui un réconfort dès les premières minutes après son absorption.
- ↑ Des parents kinésiologues en procès, Libération, 27 mai 2005
- ↑ L'homéopathie n'est plus remboursée en Suisse, AFP, 3 juin 2005
- ↑ 5 prestations exclues du catalogue de l'assurance de base, revue de presse, comparez. ch, consultée le 11 janvier 2007
- ↑ Cinq médecines douces ne seront plus remboursées, Le Temps, 4 juin 2005
- ↑ a b Thèse de médecine sur les médecines non conventionnelles
Bibliographie
- Simon Singh, Edzard Ernst, Trick or Treatment? Alternative Medicine on Trial, Transworld Publisher 2008. ISBN 978-0-59-30612-99
- Alternative santé (Ex-L'impatient) Mensuel français d'information sur les médecines alternatives depuis 1977.
- Jean-Marie Abgrall, Les Charlatans de la santé, éd. Documents Payot, Paris 1998
- Norbert Bensaïd, Le Sommeil de la raison, éd. Seuil, Paris 1988
- (en) The Scientific Review of Alternative Medecine (Revue qui examine scientifiquement les prétentions des médecines non conventionnelles)
- Thomas Sandoz, Histoires parallèles de la médecine, Le Seuil, 2005
- P. Manoury, ABC des médecines douces, Granger, coll. "ABC".
Liens externes
- Amessi. org : AMESSI - Alternatives Médecines Évolutives Santé et Sciences Innovantes - Vers le Progrès du Bien-être de la Santé et des Sciences.
- medecines-naturelles. com : Généralités sur les médecines alternatives et sur la santé au naturel.
- Débat d'orientation concernant la réglementation de certaines formes de médecines complémentaires ou non conventionnelles[pdf], chambre des députés du Luxembourg, 20 janvier 2004.
- Entretien avec la juriste européenne Isabelle Robard.
- Médecines complémentaires : Dossiers du magazine Nouvelles clés.
- Chiffres sur les contacts avec un praticien de thérapie non-conventionnelle en Belgique.
- Thérapies non conventionnelles en Belgique. Étude.
Liens critiques
- Nouveaux principes directeurs de l'OMS visant à promouvoir l'usage rationnel des médicaments alternatifs, 22 juin 2004
- Les pseudo-médecines, pourquoi pareil succès ?
- Critique des médecines non-conventionnelles par le laboratoire de zététique de l'université de Nice.
- Critique des pseudo-médecines.
- Pourquoi la pseudo-médecine semble-t-elle marcher ?.
Recherche sur Amazon (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 24/08/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.